Disposant de tous les atouts d’un véhicule de police, la Mégane RS représente la saga des collections de la marque Renault. Elle répond aux critères d’une automobile de patrouille. La Mégane RS est beaucoup utilisée pour intervenir dans les délits de fuite routière. Elle est désignée par Auto-patrouille dans certains États. Que savoir de plus sur cette voiture de la gendarmerie ? Cet article vous mettra la puce à l’oreille en ce qui concerne les détails de ce bolide.
Qui est le fabricant de la Mégane RS de la gendarmerie ?
Redoutable automobile à grande vitesse, la Mégane RS est une voiture adoptée au sein de la gendarmerie. Sa toute première version a été idéalement conçue vers l’année 2000. Depuis, elle est spécialement utilisée comme véhicule de fonction à la gendarmerie. C’est l’une des collections du groupe Renault. Cette maison de fabrication d’automobile porte le nom de son initiateur, Louis Renault et ses frères. C'est à partir de 2010 que les premiers bolides vont équiper la BRI de la gendarmerie. Assemblée à Palencia, en Espagne, la compacte sportive a commencé à être produite en 2009.
Quelle est la vitesse maximale d'une Mégane RS de la gendarmerie ?
Utilisée par la Brigade rapide d’intervention de la gendarmerie, la Mégane RS dispose d’une capacité d’accélération pointue. Elle a une vitesse maximale de 265 kilomètres par heure avec 265 chevaux. Elle peut permettre à la police de traquer en une minute plus ou moins un individu filant à près de 190 kilomètres par heure. En effet, Mégane RS permet d’atteindre une vitesse de 180 kilomètres par heure en moins de 21 secondes.
De quoi est équipée une voiture de la gendarmerie
Une voiture de la gendarmerie doit être dotée d’un moteur redoutable favorisant son accélération. Mais également de tous les équipements qui serviront à traquer un cas de délit signalé sur la route. Par exemple, les accessoires des Mégane RS de la gendarmerie peuvent être un ordinateur de bord, un gyrophare et bien d’autres. Ceci étant les dispositifs de base à bord des voitures de la gendarmerie, ils doivent donc être performants. La Megane RS III Gendarmerie, est équipée, comme un VRI (véhicule rapide d'intervention), de tout l'équipement standard de ce type de véhicule.
- Un gyrophare à LED plat situé à l’extérieur du véhicule,
- Quatre gyrophares installés à l’intérieur de la voiture, deux à l’avant et deux à l’arrière,
- Un porte-fusil automatique dans la malle avant,
- Un panneau à messages variable à l’arrière du véhicule, commandé par une tablette tactile,
- Des bandes blanches, des zébras jaune et bleu, ainsi que la sérigraphie Gendarmerie qui indiquent qu’il s’agit d’un véhicule d’intervention.
Chaque véhicule a un équipage de deux dont un pilote. Les deux sont formés pour pouvoir maîtriser la conduite d'un VRI.
Pourquoi la gendarmerie a-t-elle adopté la Mégane RS ?
Dans leurs courses pour stopper les individus qui violent le Code de la route ou qui sont en délit de fuite, la police a besoin d’une patrouille digne du nom. Les auto-patrouilles autrefois utilisées étaient une conception japonaise (SUBARU) efficace certes. Mais, nombre de ces véhicules n’étaient plus fonctionnels du fait de leurs pièces qui sont devenues défectueuses dans l’intervalle de 4 ans au plus. Aussi, le coût de ces pièces détachées décourage-t-il fortement la gendarmerie.
La Renault Mégane RS est alors apparue et s’est imposée à la police comme la meilleure alternative pour leur course de patrouille. Redoutable comme automobile, la Mégane RS de la police permet d’atteindre une accélération de 100 km/h en moins de 6 secondes. Mieux, avec cette auto-patrouille, la Brigade Rapide d’Intervention (BRI) de la gendarmerie peut effectuer une accélération dans la limite de 250 km/h. En moins de 27secondes, il peut atteindre une distance d’un kilomètre.
La Mégane RS dispose d’une puissance de 265 chevaux et d’un moteur quatre cylindres. Cette forme de Renault RS peut être convenablement équipée de tous les accessoires de surveillance nécessaires. Puis, étant bien équipée, elle permettra à la gendarmerie de poursuivre toute personne en délit de fuite sur la route. Jusqu'à l'adoption de la Mégane RS, les brigades d'intervention rapides, avaient des véhicules Subaru Impreza WRX qui ont équipé la gendarmerie à partir de 2006. C'est en 2010 que les premières Renault Megane RS ont commencé à remplacer la Subaru Gendarmerie. Au niveau des performances, il faut dire que la Mégane RS, quoiqu'étant un coupé 3-portes, à 290 chevaux sous le capot et répond à toutes les attentes d'un bolide spécialisé dans les poursuites à grande vitesse.
Avec quelles autres auto-patrouilles remplacer la Mégane RS ?
La Renault Mégane RS joue parfaitement son rôle d’auto-patrouille pour la gendarmerie. Mais, n’empêche que d’autres types d’automobiles peuvent être utilisés à la place de cette voiture dont les critères sont presque parfaits. L’auto-patrouille de fureur qui est venue succéder directement la Mégane RS n’est que sa version avancée Renault Mégane 4 RS.
Elle est plus résistante et plus performante que sa version précédente. Cette performance de la Mégane 4 RS est due à son impeccable moteur. Cette dernière est caractérisée par 4 cylindres de 1,8 litre, avec une puissance de 300 chevaux. Cette nouvelle remplaçante dispose de 5 distinctes portes d’entrée et sortie. La BRI de la gendarmerie ne serait que plus heureuse de pouvoir fonctionner avec un véhicule d’une telle capacité, car elle correspond aux besoins de leur travail.
Par ailleurs, d’autres options sont aussi de mise et concernent les automobiles ayant des caractéristiques approximatives à celles de la Mégane 4 RS. Il s’agit de l’automobile Alpine AS1 qui présente le même moteur que celui de la Mégane 4 RS. L’autre choix en remplacement à la Mégane RS est le Coupé DS E-Tense de Citroën qui dispose d’un puissant moteur de 400 chevaux. Seulement, il demeure un choix improbable du fait de sa nature électrique qui lui confère une autonomie limitée en termes d’heure de conduite.
La Subaru impreza de la gendarmerie est également un choix idéal pour remplacer la Mégane RS. Beaucoup d’autres voitures sont également éligibles à la succession de la Mégane RS. Toutefois, elles doivent être aptes non seulement à la course, mais également performantes dans leur bon fonctionnement.
Autrefois, la gendarmerie se servait beaucoup plus du cheval pour ses interventions. Mais aujourd’hui, la technologie a évolué et la Mégane RS de même que la 4 RS sont les deux véhicules qu’elle utilise le plus souvent pour intervenir dans les délits de fuite routière.
Quelles autres forces de police ont adopté la Mégane RS III ?
La Mégane RS gendarmerie a fait ses preuves sur la route et plusieurs autres forces de police ont adopté ce véhicule dans d'autres pays. La Mégane RS police équipe des unités de police en Slovénie, en Turquie et au sein de certaines polices municipales italiennes. En France, la Mégane RS a progressivement été remplacée par la Seat Seat Léon III Cupra et la Renault Alpine A110 Pure. L'histoire de Renault avec la brigade d'intervention rapide est longue. Cela commence dans les années 60 avec les premiers VRI.
- L'Alpine A110 a équipé les brigades d'intervention rapides dès 1966 jusqu'à sa mise à la retraite en 1973.
- L'Alpine A310 a pris le relais en 1973 et a tenu jusqu'en 1987.
- La Renault 18 Turbo avec 125 chevaux a aussi été un atout considérable dans l'écurie des véhicules performants de la gendarmerie.
- La Renault 21 2L Turbo a été le premier véhicule de gendarmerie à dépasser les 200 km/h.
- La Renault Megane IDE fut la première voiture de la gamme Mégane à équiper la gendarmerie au début des années 2000.
- La Renault Megane RS III a suivi le mouvement pour fournir à la gendarmerie peut-être la plus performante des véhicules rapides d'intervention.
- Depuis quelques années, la relève des constructeurs français est assurée avec l'adoption de l'Alpine A110 Pure comme véhicule d'intervention des brigades d'intervention de la gendarmerie nationale, en remplacement de la mythique Mégane RS III gendarmerie.
Des premières Renault 4 de patrouille à la dernière Renault Grand Scenic IV, en passant par les mythiques estafettes des années 70, l'histoire de Renault et de la gendarmerie est étroitement liée et la Renault Mégane RS III en a, pendant des années, écrit les plus belles pages.