Le véhicule de police est un outil utilisé par les policiers dans l’exercice de leur fonction. Il peut leur servir notamment pour se déplacer, pour effectuer des patrouilles, pour poursuivre des fugitifs et pour transporter des détenus. Les voitures sont généralement sérigraphiées aux couleurs de la police, mais certaines ne sont pas marquées, par souci de prudence, car certains véhicules sont utilisés pour des tâches plus spécifiques. Cependant, presque tous les véhicules de police sont équipés de feux et de sirènes audibles pour faciliter leur déplacement lors des missions d’urgence. Découvrez ici les différentes autos utilisées par les agents de la force publique en France.
Quels sont les différents types de voitures de police utilisées en France ?
En France, il existe principalement deux types de voitures de police nationale. Il s’agit des véhicules de patrouilles et des véhicules banalisés. Les véhicules de patrouille de police sont des modèles d’auto standard comme la Renault, normalement utilisés pour la surveillance des routes. Cette voiture de police française est intégrée à la circulation et sa fonction première est de surveiller les agissements des usagers et de pouvoir répondre aux urgences si le besoin s'en fait sentir. Par ailleurs, de nombreux agents en France utilisent une voiture banalisée, qui a l’avantage de ne pas être immédiatement reconnaissable. Elle ressemble à la voiture de monsieur tout le monde et garantit la discrétion aux policiers dans l'exercice de leurs missions de surveillance
Quels sont les nouveaux modèles de voiture de police nationale ?
Au cours de son histoire, la police française a eu recours à différents modèles de véhicules. La vitesse et la robustesse ont toujours été les qualités premières requises de ces voitures. Les véhicules les plus emblématiques des marques françaises ont fait partie de l'écurie automobile de la police et de la gendarmerie.
- La Renault 4 CV équipait la police nationale à partir de 1955.
- La Renault Dauphine fut le véhicule de patrouille en 1958.
- En 1959, la Citroën D19 a été utilisée puis vite abandonnée à cause de son coût et de problèmes de moteur.
- La Renault 8 et la Simca 1000 ont connu un règne très court.
D'autres véhicules de la marque Renault vont équiper la police avant de faire la place à des Peugeot. Pour ce qui est des véhicules utilitaires et des fourgons, Citroën et Peugeot ont eu la faveur de la police au cours de la période 1960-1970. C'est à partir des années 80 que la sérigraphie et les couleurs des voitures de police vont changer. Les véhicules deviennent blancs avec une sérigraphie bleue et rouge. On adopte alors l'écriture spéculaire sur le capot des voitures pour être identifiable dans le rétroviseur de la voiture devant. C'est la Renault Megane Grand Scenic 4 qui est, aujourd'hui, la voiture de la police française.
La Gendarmerie française vient de se faire livrer la Seat Leon Cupra de 300 ch. L’État français a aussi décidé de moderniser ces véhicules de patrouille en offrant à des services de gendarmerie des Peugeot 5008. En dehors des Peugeot, les services de gendarmerie ont également désormais à leur disposition des Renault Grand Scenic.La gendarmerie nationale de Dubaï est cependant mieux équipée en termes d’autos. Elle possède en effet une Aston Martin Vantage et un SUV Genesis GV80.La police britannique, en ce qui la concerne, s’en sort plutôt bien avec la Jaguar F-Pace, la Tesla Model 3 et la Rolls-Royce Ghost dans ses rangs. Voitures qui viennent s'ajouter à la centaine de Peugeot 3008 différentes des Peugeot qui équipent la police française. Le Portugal quant à lui a été particulièrement attiré par la Citroën C5 Aircross et la Renault Talisman.
Quelles sont les caractéristiques qui rendent une voiture de police différente ?
Un ensemble d’améliorations est proposé sur une voiture de police pour une sécurité plus élevée et de meilleures performances. Au nombre de ces améliorations, nous avons le mode silencieux qui est conçu pour rendre les autos difficiles à repérer la nuit. À l’arrêt, cette fonction éteint toutes les lumières et tous les marquages. Une autre caractéristique des autos policières est qu’ils disposent de plaquettes de frein spéciales pour les poursuites à grande vitesse. Nombreux équipements sont montés sur les voitures et des modifications sont apportées pour faciliter le travail des agents.
- Le gyrophare - Très emblématique d'un véhicule des forces de l'ordre, le gyrophare est un avertisseur lumineux placé sur toit. Il a été remplacé, dans les véhicules de patrouille, par une barre lumineuse.
- Sirène sonore à deux tons.
- Rampe équipée de caméras permettant de filmer à 360º.
- Ordinateur côté passager.
Dans certains pays, les voitures sont modifiées pour résister à des collisions arrière à grande vitesse. Ainsi, les Ford ont une côte de collision de 120 km/h. Certaines autos policières ont également des portes équipées pour résister à des balles perforantes.
La voiture de police est-elle réglée par le fabricant ?
La voiture police n’a pas toujours été considérée comme la meilleure des autos. Au début, elles n’étaient pas aussi rapides ou aussi puissantes que d'autres véhicules disponibles sur le marché. Aujourd’hui, la demande de véhicules plus rapides est très forte dans la vie civile. Les responsables de police du monde entier sont donc obligés de passer à la vitesse supérieure pour maintenir leur supériorité sur la route. Toutefois, tous les véhicules ne quittent pas l’usine du constructeur, améliorés ou prêts à l'emploi. Les améliorations et modifications supplémentaires que l’on retrouve sur ces autos sont la responsabilité du service qui les achète. Les constructeurs font la peinture de la carrosserie selon la commande de la police. Ainsi, la nouvelle voiture de patrouille de la préfecture de Paris, n'est pas blanche, mais a été peinte en "pie" comme les anciens véhicules de police
Où sont modernisées et réparées les autos de brigade ?
Si la brigade fait partie d’une petite ville ou d’une communauté, il est probable qu’il utilise un ou plusieurs garages locaux pour ses activités. Ces entreprises donneront donc la priorité à ces autos par rapport aux autres. Dans les zones plus importantes, comme les grandes villes, où les effectifs sont plus nombreux, il y a généralement des garages pour entretenir les véhicules des brigades. Cela dépend, cependant, de l'administration et des financements dont elle dispose. Selon le cas, la gendarmerie et les administrations locales peuvent aussi amener les autos chez le concessionnaire afin que ce dernier s’occupe de la maintenance et des réparations. La préfecture de Paris disposait d'un atelier qui s'occupait de la maintenance. Cette activité a, maintenant, été privatisée. Ce sont des garages privés qui s'occupent des réparations des voitures de police.
Comment distingue-t-on les autos de brigade ?
Les premières voitures de police sont peintes en noir et blanc qu'on appelait les couleurs "pie" à l'époque. C'est en 1952 que la police se dote de véhicules spécialement conçus pour leur travail. Ce sont des Renault 4 CV. Les portières sont modifiées pour permettre de sortir plus vite de la voiture et un gyrophare orange est installé sur le toit. Le mot 'police' est peint en blanc sur les portières. Ce sera la distinction spécifique d'une voiture de police avec la sirène à deux tons. Il faudra attendre les années 80 pour voir un changement fondamental avec l'adoption de la sérigraphie sur le capot et le gyrophare bleu. Au fil des années, la couleur des voitures va changer passant du bleu au blanc. L'écriture sur le capot sera progressivement changée en écriture spéculaire, c'est-à-dire, en miroir. De nos jours, il est facile de repérer une voiture de patrouille de police grâce à sa couleur spécifique, les inscriptions sur les portières, et le capot et la barre lumineuse sur le toit. Les forces de l'ordre françaises ont, à peu près, le même type de véhicules. Ce sont les sérigraphies et les couleurs qui changent. La dernière voiture blanche de la police nationale est tout à fait différente, du point de vue de l'aspect visuel de la carrosserie, de la megane rs gendarmerie qui équipe la gendarmerie nationale